TF1 « Le droit de savoir »
Palais de justice de Paris
De la grotte au plafond, de la Cour d’Assises à la Souricière en passant par les chambres correctionnelles, le Palais de Justice se livre dans son impressionnante majesté aux caméras du droit de savoir. C’est la première fois qu’une équipe de télévision est autorisée à filmer les audiences de la première juridiction de France. En toile de fond : un procès d’assises. Diffusé le 14/11/2001 (74').
Idée originale et enquête de Laurence Neuer. Réalisation : Jean-Baptiste Gallot. Tony Comiti Productions.
Tribunal de Bobigny
Deuxième tribunal de France en nombre de dossiers, le Palais de justice de Bobigny traite les affaires sensibles de la Seine Saint Denis. Justice des étrangers qui débarquent de Roissy, justice des banlieues et des crimes sexuels, le tribunal de Bobigny fait aussi place à la médiation pour régler les querelles de couple qui se déchirent la garde d’un enfant.
Le quotidien du tribunal est ainsi reflété dans ce documentaire de 70’ réalisé par Laurence Neuer et Ionut Teianu. Diffusé le 9/4/2002. Productions Tony Comiti.
Tribunal de Reims
Violences conjugales, alcool au volant et délits du quotidien sont filmés au tribunal de Reims. Ici, 40% des affaires sont des délits routiers. A Troyes, les journalistes ont suivi les coulisses d'un procès d'assises. Un homme de 27 ans est accusé d'avoir tué un jeune homme de 21 ans. Acquitté une première fois, sera-t-il condamné en appel à la demande du Parquet ?
Diffusé le 15/11/2005 (65’). Auteurs réalisateurs : Hervé Bouchaud, Jean-Yves Charpin, Laurence Neuer. Productions Tony Comiti.
Tribunal de Valenciennes (vidéo à venir)
Deux jeunes garçons se sont battus pour une fille. L’un sort en couteau et perfore le thorax de l’autre, plongé dans le coma pendant une semaine. Cette affaire aurait pu aboutir aux assises. Devant le tribunal correctionnel, le coupable s’en tire avec 18 mois de prison avec sursis et l’interdiction de détenir une arme. Le motif ? Il est primo délinquant et … regrette son geste.
Violences conjugales, agressions, vols, incendies volontaires, infractions au code de la route, à Valenciennes, la misère apporte son lot de violences quotidiennes, la plupart étant liées aux excès d’alcool ou de drogue.
La nuit, les automobilistes tombent comme des mouches dans les contrôles routiers. Pascal a 0,56 grammes par litre de sang. Il passera la nuit au commissariat. « C’est pire que je ne l’imaginais », témoigne-t-il. Le lendemain, il repart avec une ordonnance pénale : 15 jours de suspension de permis et une amende de 500 euros.
Autre infraction emblématique de la région : les marchands de sommeil. Des parrains locaux exploitent la misère et la fragilité de familles entières auxquelles ils louent des appartements insalubres, voire dangereux. Le parquet de Valenciennes entend poursuivre systématiquement ce type de délinquance, source de désinsertion sociale.
La Loi Perben a généré un éclatement des procédures, reflet d’une justice « sur mesure » : tribunal, plaider coupable, médiation pénale, composition pénale, le circuit de répression n’est pas le même selon la gravité de l’infraction et les risques de réitération.
Cette chaîne judiciaire, les caméras du Droit de Savoir la décortiquent à la lumière de faits divers, d’instants d’audience et de scènes de la vie locale. Documentaire de 70' diffusé le 6/5/2008. Auteurs réalisateurs : Mathias Favron et Laurence Neuer.